Qui veut devenir mon associé ? Candidat n°1 : Stefano Cutri
Bien avant l’émission de M6 « Qui veut devenir mon associé ? », il y avait Hans & ses associés. Il était donc plus que temps de lever le voile sur nos collaborateurs et de vous les présenter enfin ! Pour inaugurer cette nouvelle catégorie de portraits, nous avions le candidat idéal pour briser la glace. Maniant l’humour avec autant de dextérité que les fiches de paie, il est dirigeant-associé du cabinet de Bollwiller depuis maintenant 4 ans. S’ajoute à cela une autre casquette : celle de responsable du pôle ressources humaines. Ce comptable ? C’est Stefano Cutri himself.
La première chose à savoir de M. Cutri, c’est qu’il a comme qui dirait de la bouteille au sein du groupe : « Je viens de fêter mes 20 ans au sein du cabinet Hans de Bollwiller. Fidèle au poste, j’ai commencé « tout en bas » avec mon associé Laurent Glotz. Nous avons gravi les échelons ensemble. »
Il faut aussi qu’on vous raconte comment M. Cutri est arrivé chez Hans & associés : l’histoire est digne d’un film « feel good » de Hollywood. « J’ai commencé ma carrière juste après mon service militaire. Je m’occupais de la comptabilité et de la paie dans une entreprise industrielle. Au bout d’un an et demi, l’entreprise a été rachetée dans des conditions qui ne me convenaient plus au niveau de la gestion du personnel.
Un soir, en quittant le travail, je passe devant le cabinet Hans de Bollwiller pour rentrer chez moi. Sous le coup de la colère, je me dis que j’allais y postuler le soir-même par bravade. Le lendemain, je dépose mon CV chez Hans & associés et on me rappelle dans l’après-midi. Le soir-même, j’étais embauché ! A l’époque, je pensais simplement me mettre le pied à l’étrier puis partir ailleurs ensuite… au final, cela fait 20 ans que je mets le pied à l’étrier ! »
Vous parlez d’un signe du destin ! On peut même dire que la route était toute tracée pour M. Cutri : « J’ai même rencontré mon épouse au cabinet ! Mais cela mis à part, le cabinet Hans de Bollwiller est très humain. L’avantage, c’est que René Hans, notre Président, travaille juste à côté de nous et nous connaît donc bien. Ça a beau être un grand patron, il est très accessible.»
Un petit bonhomme de chemin qui s’est fait presque naturellement, à l’en croire : « J’ai commencé comme collaborateur comptable en bas de l’échelle. Au fur et à mesure, j’ai eu l’occasion d’évoluer, notamment lorsque nous avons créé le pôle social dont j’ai été promu responsable. A présent, j’officie en tant que responsable des ressources humaines, en plus de gérer mes dossiers. J’apprécie énormément l’aspect humain et social de notre métier, ce qui m’a amené à me tourner vers cette spécialisation. A Bollwiller, je fais un peu de tout : une ampoule à changer ? Un bilan à faire ? Il y a Stefano ! »
Comment devient-on associé ? M. Cutri fait tout en binôme : « Mon collègue Laurent Glotz est arrivé chez Hans un mois après moi. Nous avons avancé ensemble au même rythme. M. Hans nous a proposé de devenir associés à tous les deux. C’était un peu la condition sine qua non : si Laurent y va, Stefano y va. Il faut dire que notre binôme fonctionne bien : Laurent est plus technique, je suis plus commercial. M. Hans a été aux premières loges pour juger de nos capacités professionnelles pour faire avancer notre carrière. Cela a toujours fait partie de la politique qu’il a insufflée au groupe : faire confiance aux collaborateurs et les encourager à devenir associés. Cette preuve de confiance a été un vrai bonheur pour nous.
Gérer le cabinet de Bollwiller, c’est très plaisant ! On met en pratique ce qu’on conseille aux clients.
Allez, c’est le tour de la question piège : quid de l’image un peu vieillie du comptable ? « C’est sûr que le cliché du comptable n’a pas bon dos : c’est pour ça que je signe « responsable RH » ! Forcément, on s’imagine le gars austère avec des lunettes et un pantalon de velours. Ce n’est pas du tout comme cela que je vois notre métier aujourd’hui. »
Justement, comment le métier évolue-t-il ? « Personnellement, je fonctionne à l’humour : ça passe mieux ! Les gens ont besoin d’être rassurés et détendus : le comptable est là pour leur remonter le moral. Il faut les comprendre : le comptable annonce parfois les mauvaises nouvelles. C’est pour cela que beaucoup de gens ont toujours peur de nous : on passe pour l’agent du fisc, alors qu’en réalité, on travaille toujours dans leur intérêt. A mon sens, il est important d’être derrière eux.
Par exemple, je pense souvent à l’une de mes clientes qui avait de grosses difficultés financières. Je l’encourageais à tenir bon et à continuer. Un jour, j’ai reçu un MMS de sa part : c’était une photo de son compte bancaire. C’était la première fois en 8 ans qu’il était positif. Elle m’a dit merci. C’est tout bête, mais c’est là notre rôle. On a une utilité derrière ! On accompagne les chefs d’entreprise, on partage tout de leur vie ! Il ne faut pas craindre de venir voir un comptable : nous sommes habitués à être les confidents des dirigeants. On fait parfois office de psychologue, mais ce côté humain me plaît particulièrement. »
Comptable, est-ce une vocation ? Oui et non… « En fait, ma grande sœur étudiait dans ce domaine ! Je voyais ses cours et ça me plaisait bien, notamment ce côté très organisé… mais arrivé au BTS, j’ai fini par penser que ce n’était pas pour moi et je me suis réorienté en études d’économie. Pendant mon service militaire, j’ai passé un concours pour travailler aux impôts mais je suis arrivé 63ème pour 60 admis. Finalement, la comptabilité m’a rattrapé toute seule. » Le destin, toujours le destin… »
Comptable, une profession d’avenir ? « L’ancien métier de comptable, c’est fini ! C’est un métier qui change et a beaucoup d’avenir. Il y a clairement eu un effet COVID ces derniers temps. De nombreuses personnes créent leur entreprise et ont besoin d’être accompagnées. Elles n’attendent plus forcément quelqu’un pour leur faire un bilan, elles ont surtout besoin d’être rassurées. Créer une entreprise en France est quelque chose de difficile. Il y a des normes, des formations à faire… on a clairement besoin d’être accompagné. C’est pour cela que chez Hans & associés, on s’occupe de tout pour eux. C’est aussi ce qui fait notre force !
En bonus, le groupe est épaulé par ses sociétés satellites qui gravitent autour des comptables : cela évite à nos clients de s’occuper de trop de paperasse ! Mettre en place une prévoyance, reprendre une entreprise… on a tout ça chez Hans & associés. Clairement, cet accompagnement global nous permet de faire la différence et les clients apprécient que nous puissions les décharger de ces contraintes.
C’est aussi une volonté directement liée à nos valeurs d’humanité et de proximité : chez Hans & associés, ce n’est pas juste un slogan, c’est vraiment vrai. Nous ne sommes pas des gros cabinets mais un réseau de petites structures proches de leurs clients. J’ai un client arrivé récemment, qui me racontait être agréablement surpris par le fait que la secrétaire le reconnaissait à chaque fois. Mine de rien, ces petits riens les rassurent et les font se sentir en confiance : c’est ce que nous recherchons dans notre relation avec eux !
Dernier point : notre réactivité. On y a toujours mis un point d’honneur, mais cela s’est encore plus ressenti en 2020. Nous étions disponibles pour nos clients quasiment 7J/7 : ils étaient évidemment très inquiets, nous nous devions de répondre présents pour les rassurer. Au final, la situation s’améliore mais nous continuons de soutenir nos clients, toujours avec une touche d’humour pour ma part. Le bouche à oreille suite au confinement nous a même ramené des dossiers : les clients ont apprécié notre disponibilité et nous ont recommandés autour d’eux. Cela veut dire qu’ils apprécient notre travail, c’est gratifiant de voir que nous avons été utiles pour eux ! »
Tout est dit : merci à M. Cutri de s’être prêté au jeu du portrait avec joie et bonne humeur et d’incarner avec conviction ces valeurs humaines qui nous sont si chères !
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